De Polyfimos, traduit du grec par @IrateGreek
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a jugé la Grèce coupable de violations du droit à la liberté et à la sécurité et de traitement inhumain des immigrés dans le cas du mineur albanais Albano Barjamaj.
Le jeune immigré, qui était mineur au moment des faits, avait été arrêté pour être entré en Grèce sans documents légaux. Il avait été détenu pendant trois jours pour être finalement déporté sans avoir l'occasion de défier en justice la légalité de son arrestation. La CEDH a émis l'avis que sa plainte est bien-fondée et a jugé la Grèce coupable, imposant au pays une amende de 2 000 euros pour dommages moraux.
Dans un autre procès à la suite d'une plainte déposée par Ketevan Chkhartishvili, la CEDH a jugé la Grèce coupable de violations de l'article 3 de la Convention européenne pour les droits de l'homme, qui interdit le traitement inhuman et dégradant. La plaignante, citoyenne de Géorgie, a accusé les autorités grecques de mauvais traitements durant sa détention et jusqu'à sa déportation. La CEDH a, là encore, émis l'avis que la plainte était bien-fondée et a condamné la Grèce à une amende de 8 000 euros pour dommages physiques et moraux.
Les procédures irrégulières et le mauvais traitement des immigrés dans les centres de détention sont un souci permanent en Grèce ces dernières années et ont été sévèrement critiquées par diverses organisations des droits de l'homme, par exemple le Conseil grec pour les réfugiés, qui a publié l'an dernier un rapport portant spécifiquement sur la situation des demandeurs d'asile mineurs sur la frontière nord de la Grèce.
Source: Agence de presse d' Athènes et de Macedoine
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a jugé la Grèce coupable de violations du droit à la liberté et à la sécurité et de traitement inhumain des immigrés dans le cas du mineur albanais Albano Barjamaj.
Le jeune immigré, qui était mineur au moment des faits, avait été arrêté pour être entré en Grèce sans documents légaux. Il avait été détenu pendant trois jours pour être finalement déporté sans avoir l'occasion de défier en justice la légalité de son arrestation. La CEDH a émis l'avis que sa plainte est bien-fondée et a jugé la Grèce coupable, imposant au pays une amende de 2 000 euros pour dommages moraux.
Dans un autre procès à la suite d'une plainte déposée par Ketevan Chkhartishvili, la CEDH a jugé la Grèce coupable de violations de l'article 3 de la Convention européenne pour les droits de l'homme, qui interdit le traitement inhuman et dégradant. La plaignante, citoyenne de Géorgie, a accusé les autorités grecques de mauvais traitements durant sa détention et jusqu'à sa déportation. La CEDH a, là encore, émis l'avis que la plainte était bien-fondée et a condamné la Grèce à une amende de 8 000 euros pour dommages physiques et moraux.
Les procédures irrégulières et le mauvais traitement des immigrés dans les centres de détention sont un souci permanent en Grèce ces dernières années et ont été sévèrement critiquées par diverses organisations des droits de l'homme, par exemple le Conseil grec pour les réfugiés, qui a publié l'an dernier un rapport portant spécifiquement sur la situation des demandeurs d'asile mineurs sur la frontière nord de la Grèce.
Source: Agence de presse d' Athènes et de Macedoine
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