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Wednesday, 10 July 2013

Communiqué de l'Initiative de solidarité avec la Grèce qui resiste (Bruxelles) pour Kostas Sakkas



L'Initiative de solidarité avec la Grèce qui resiste de Bruxelles a publié le communiqué suivant:

Costas Sakkas est en grève de faim depuis 35 jours, et détenu en prison depuis 30 mois, en violation de la Constitution et des lois qui ne permettent que 18 mois de detention preventive. Sakkas est accusé d'avoir eu des armes dans sa possession et aussi de participer à l'organisation 'Conspiration des socles de feu', même si lui même, ainsi que l'organisation l'ont démenti. Entretemps, le parti gouvernementale de la Nouvelle Démocratie l'accuse aussi, dans son annonce, d' 'être anarchiste', dans un effort de criminaliser l'idéologie.

Sa santé est en état critique maintenant, puisque les médecins traitants déclarent que des dommages irreversibles ne sont plus exclus, ni la mort d'ailleurs. Mais il semble déterminé de continuer sa grève de faim jusqu'à la fin. Pourtant, selon la décision du conseil judiciaire de la Cour d'appel, publiée lors de la semaine dernière, sa détention provisoire peut être continué malgré le fait que l'Amnéstie Internationale, des barreaux et d'autres organisations constatent plusieurs défauts de procédure dans le cas de sa détention.

L'Etat grec, obéissant aveuglement aux ordres de la Troika, encore une fois se montre sans scrupule et ne cède pas. Ayant adopté une ligne de reppression extrême, afin de poursuivre une politique néolibérale catastrophique, encore une fois il est en train de violer la Constitution (qui prévoit 18 mois de détention provisoire au maximum) ainsi que toutes les lois qui protègent des droits, ici droits de procédure pénale, et laisse un homme mourir dans la prison sans qu'il soit jamais officiellement accusé de quelque chose. Dans la même logique qui le mène à criminaliser toute forme de lutte, ce même Etat qui casse les portes pour entrer dans les maisons des militants anti mines de Skouries, qui envoie les CRS dans le Rectorat de l'Université d'Athènes afin d'arrêter des étudiants qui protestent, qui condamne à une mort lente un peuple entier à travers l'austérité extrême, ce même Etat traite de la même logique le cas de Kostas Sakkas. Car les politiques catastrophiques d'austérité, l'attaque frontale contre les droits des travailleurs et des conquêtes sociales ne peut pas s'appliquer sans une repression extrême ou une suppression des libertés.
Nous ne laisseros pas tuer Sakkas. Nous ne laisserons pas tuer le peuple grec.

Nous exigeons la libération immédiate de Costas Sakkas.

L'Initiative de Solidarité à la Grèce qui Résiste - Bruxelles

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