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Monday, 15 October 2012

Bulletin d'informations du 15 octobre 2012 en Grèce #1

Préparé par l'équipe de #rbnews international, traduit par @Krotkie

Εn vue de la visite de la Chancelière allemande à Athènes, mardi 9 octobre, les grands syndicats GSEE/ADEDY, PAME (le syndicat communiste) et les syndicats de base ont appelé à des manifestations le 8 et le 9 octobre.


L’après-midi du lundi 8 octobre, se sont rassemblés GSEE/ADEDY et les syndicats de base. Les manifestants de PAME les ont aussi rejoignent plus tard. Selon les estimations, le nombre des manifestants rapprochait les 6000, et la manifestation avait été appelée avant que la visite de Angela Merkel fut annoncée.
Lundi assez tôt, il a été annoncé par le Ministère de l’Ordre public que les rassemblements publics seraient suspendus mardi dans la plus grande partie de la ville. Il y a eu une confusion vu que la nouvelle n’est ni confirmée ni réfutée pour un certain temps. Après la confirmation, il reste pour assez de temps pas clair si la place Syntagma serait accessible. Au final, l’interdiction suspend les rassemblements publics dans une très grande partie de la ville, mais laisse Syntagma accessible, ainsi que certaines des rues voisines. Cette décision est basée sur l’article 11 de la Constitution, comme il est clarifié dans une loi de 1971 (période du régime des colonels).


Mardi dès très tôt, des détentions ont lieu dans divers endroits de la ville, sans aucune justification, quatre arrêts du métro sont fermés et des contrôles préventifs se passent dans plusieurs endroits qui mènent vers le lieu de la manifestation. A la fin, entre 50 et 60 milles personnes ont participé à la manifestation, sous des conditions étouffantes, d’une répression sans précédent et grande violence policière. Il y a eu 220 détentions et 4 arrestations. Une manifestation a également eu lieu à Salonique (5 ou 6 milles participants) et d’autres villes.
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Les 18 syndicalistes de GENOP (syndicat de la compagnie d'électricité), ainsi que le président du syndicat, Nikos Fotopoulos, qui ont été arrêtés dimanche soir 7 octobre, pour avoir occupé le centre infomratique de la compagnie, ont été liberés, après avoir été accusés pour perturbation de la paix. Le procès aura lieu le 18 janvier 2013. Le but de l'occupation était la collection d'informations concernant les exemptions de la taxe d'utilisation d'immobilier (imposée avec la facture d'électricité) totales ou partiales en faveur de grandes entreprises ou industries.

Les syndicalistes ont dénoncé des exemptions de cette taxe, totales ou partiales, équivalant à de milles d'euro, dûes à une décision du Ministère des Finances, pendant que Ev. Venizelos occupait le poste du Ministre, sous le gouvernement de Loukas Papademos.La décision a été activée après les élections par le gouvernement tripartite. Selon la liste qu'ils ont présentée aux journalistes, plusieurs compagnies, parmi lesquelles des média pro-austérité, des centres commercials, des chaînes de super marchés et autres grands entrepreneurs ont payé beaucoup moins de ce que la taxe exigeait. 


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Avec un document urgent du 10 octobre, addressé à l'inspection des forêts de Arnaia (Chalikidiki, Nord de Grèce), le Ministère de l'Environnement donne à l'Inspection l'ordre de signer un "Protocole d'Installation et d'abattage" avec la compagnie Or Grec, afin d'abattre toutes les terres inclues dans la décision de concession de forêt à l'Or Grec.

Cette décision concerne 327,3 héctares de forêt vielle à Skouries et 85,7 héctares à Kokkinolakkas, pour construire un espace de dépôt de déchets dangereux.

Il s'agit d' un espace forestier que l'Etat grec concède à une compagnie privée, dans le but d'exploiter des dépôts d'or -décision à laquelle les habitants locaux réagissent. Au moins deux rassemblements violents ont été réalisés jusqu'à présent pour protester contre le contrat, lors de l'une des deux la police a utilisé des boules en plastique, tandis que l'utilisation des gay lacrymogènes a provoqué une incendie dans la forêt.
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Le député de l'Aube Dorée, Ilias Panayiotaros, avec une question parlementaire addressée au Ministère de l'Education demande le nombre des enfants étrangers dans les crêches par région. En plus, sa lettre vers l'organisme compétent, terminait avec la phrase suivante: "nous vous prions de bien vouloir repondre aussi vite que possible, sinon nous viendrons chez vous, pour vous connaître de près".

Le Ministre est obligé de repondre au député, sans bien sûr faire connaître les noms des enfants ou autres données personelles.

Et pourtant, la Commune d'Ierapetra (Crète) a repondu négativement à la demande, en évoqunat un article de la Constitution, selon lequel l'Etat grec est obligé d'offrir des services d'éducation à tous les mineurs habitant dans le pays, sans discrimination selon la nationalité, la couleur, la raxe ou la réligion, et indépendantement à s'ils possèdent des documents de sejour légaux. 


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Jeudi 11 octobre, dans le quartier de Keramikos, à Athènes, où est situé le Théâtre Chytirion, des prêtres, membres d'organisations para-réligieuses et de l'Aube Dorée (dont un parlementaire), ont réalisé une "proteste" contre la pièce de théâtre "Corpus Christi", dans laquelle Jesus est représenté comme homosexuel. Pendant la proteste, ils ont déchiré des affiches, lancé des insultes et se sont comporté de façon très violente. A un certain moment, ils ont attaqué un journaliste, l'ont battu et insulté de façon très vulgaire. La force policière qui était présente aux incidents n'a guerre réagi; un certain policier a en plus contesté l'incident propre. 

Vendredi 12 octobre, des organisations d'acteurs et artistes ont lancé un appel à une proteste  au théâtre. Le président de l'association des acteurs grecs a dit que des incidents pareils n'ont eu lieu que pendant le regime des colonels. Au cours de la proteste, des affrontements ont eu lieu, et par conséquent plusieurs membres de l'Aube Dorée et des organisations para-réligieuses ont été emmenés à la Centrale de la Police d'Athènes, pour être liberés quelques heures plus tard, sans charges.

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Le bulletin est diffusé en direct en espagnol, tous les samedis à 18h45 (Europe Centrale) et le présent bulletin en espagnol se trouve ici

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