De @galaxyarchis, traduit du grec par @IrateGreek
La journée a commencé dans une atmosphère tendue en raison des déclarations de Mme Merkel et M. Sarkozy, qui ont formulé très clairement que la seule question valable pour un référendum serait "oui ou non à l'euro," et que la seule réponse acceptable de la part du peuple grec serait "oui." La confusion règne et les négociations constantes se prolongent jusqu'au début du Conseil ministériel.
Avant midi, cinq députés du Parti socialiste (Kaili, Lintzeris, Panariti, Vasso Papandréou*, Merentiti) ont déclaré qu'ils ne soutiendront plus désormais le premier ministre. La déclaration de M. Lintzeris est particulièrement impressionnante, car il affirme que M. Papandréou "appartient au passé"; de son côté, Mme Elena Panariti dit qu'elle "n'est pas prête à tolérer ou soutenir en aucune façon des doutes formulés sur l'orientation européenne du pays, quels qu'ils soient." Leurs critiques sont centrées sur la décision personnelle du premier ministre de tenir un référendum, un choix qui a provoqué la colère des dirigeants de la zone euro. En même temps, l'alternative proposée est un gouvernement de transition, qui réaffirmerait la "voie européenne" pour la Grèce.
Avant la réunion du Conseil ministériel, les ministres de haut niveau ont tenu diverses réunions, donnant l'impression qu'il faut s'attendre à des développements cruciaux de la part du cercle du vice-premier ministre Evangelos Venizelos.
Pendant ce temps, le dirigeant du plus grand parti d'opposition Nea Demokratia (droite conservatrice), Antonis Samaras, ainsi que les dirigeants de LaOS (extrême-droite), Yiorgos Karatzaferis, et de Demokratiki Symmachia, Dora Bakoyianni, exigent the retrait immédiat de la proposition de référendum, afin de compléter le processus de négociation avec la Troika (UE/BCE/FMI) et de procéder par la suite à des élections parlementaires.
D'autre part, le dirigeant de Syriza (gauche) M. Tsipras déclare qu'un gouvernement de transition n'aurait pas plus de légitimité démocratique que le gouvernement actuel.
Lorsque la réunion du Conseil ministériel commence vers 15h00, le premier ministre déclare que "nous avons dû utiliser la menace d'un référendum pour que M. Samaras accepte l'idée d'un gouvernmement d'unité nationale", tout en précisant que ni lui, ni son gouvernement ne démissionneront.
Pendant ce temps, une première tentative de négociations entre les partis socialiste et conservateur a lieu entre des députés des deux groupes dans le bureau de M. Dinos Vrettos, président du comité des Affaires étrangères du parlement. Les média étrangers et grecs se livrent à des conjectures au sujet d'un fait qu'il serait préférable de former un gouvernement de personnalités connues et acceptable pour tous, telles que M. Loucas Papadimos (ex vice-président de la BCE). Cette tentative est interrompue par la déclaration de M. Samaras. De même, un comité de députés du parti socialiste qui se proposait d'engager des négociations avec lui est rejeté par le parti conservateur.
Les partis parlementaires de gauche KKE et Syriza soulignent que les intentions véritables de Nea Demokratia et l'hypocrisie de sa position anti-mémorandum ont maintenant été dévoilées.
Peu avant 18h, le premier ministre commence son discours devant le groupe parlementaire du parti socialiste. Il y répète ce qu'il a dit plus tôt devant le Conseil ministériel. Après les explications de M. Venizelos, qui a réparé les failles datant de la réunion du G20 dans ses rapports avec M. Papandréou, certains députés commencent à exprimer leurs objections. Mme Anna Diamantopoulou (Ministre de l'Education et ancienne Commissaire de l'UE) et Mme Vasso Papandréou (ancienne ministre et ancienne Commissaire de l'UE) parlent de malentendus. Mme Diamantopoulou demande des négociations pour un gouvernement d'unité nationale, tandis que Mme Papandréou exige des élections immédiates.
Les discussions durant la séance du parlement dans la soirée sont extrêmement tendues, avec M. Samaras qui déclare que "si [M. Papandréou] s'imagine que je gouvernerai avec lui, il a mal compris". Il affirme clairement qu'il votera en faveur de l'accord de prêt mais qu'il continue à être en désaccord avec la politique adoptée et quitte l'hémicycle avec son groupe de députés. Le vice-premier ministre prend note du fait que "nos alliés réclament une déclaration signée de M. Samaras". Les ministres socialistes et Mme Bakoyianni reconnaissent que le pays déclarera banqueroute si l'accord de prêt n'est pas signé immédiatement. Dans son discours, Mme Bakoyianni attaque verbalement les partis de gauche. M. Papandréou s'en tient à la décision de poursuivre les négociations avec le parti conservateur qui a quitté l'hémicycle, disant que "la décision de M. Samaras de voter en faveur de l'accord est un premier pas positif".
La séance nocturne du parlement d'est achevée peu avant 23h.
La journée a commencé dans une atmosphère tendue en raison des déclarations de Mme Merkel et M. Sarkozy, qui ont formulé très clairement que la seule question valable pour un référendum serait "oui ou non à l'euro," et que la seule réponse acceptable de la part du peuple grec serait "oui." La confusion règne et les négociations constantes se prolongent jusqu'au début du Conseil ministériel.
Avant midi, cinq députés du Parti socialiste (Kaili, Lintzeris, Panariti, Vasso Papandréou*, Merentiti) ont déclaré qu'ils ne soutiendront plus désormais le premier ministre. La déclaration de M. Lintzeris est particulièrement impressionnante, car il affirme que M. Papandréou "appartient au passé"; de son côté, Mme Elena Panariti dit qu'elle "n'est pas prête à tolérer ou soutenir en aucune façon des doutes formulés sur l'orientation européenne du pays, quels qu'ils soient." Leurs critiques sont centrées sur la décision personnelle du premier ministre de tenir un référendum, un choix qui a provoqué la colère des dirigeants de la zone euro. En même temps, l'alternative proposée est un gouvernement de transition, qui réaffirmerait la "voie européenne" pour la Grèce.
Avant la réunion du Conseil ministériel, les ministres de haut niveau ont tenu diverses réunions, donnant l'impression qu'il faut s'attendre à des développements cruciaux de la part du cercle du vice-premier ministre Evangelos Venizelos.
Pendant ce temps, le dirigeant du plus grand parti d'opposition Nea Demokratia (droite conservatrice), Antonis Samaras, ainsi que les dirigeants de LaOS (extrême-droite), Yiorgos Karatzaferis, et de Demokratiki Symmachia, Dora Bakoyianni, exigent the retrait immédiat de la proposition de référendum, afin de compléter le processus de négociation avec la Troika (UE/BCE/FMI) et de procéder par la suite à des élections parlementaires.
D'autre part, le dirigeant de Syriza (gauche) M. Tsipras déclare qu'un gouvernement de transition n'aurait pas plus de légitimité démocratique que le gouvernement actuel.
Lorsque la réunion du Conseil ministériel commence vers 15h00, le premier ministre déclare que "nous avons dû utiliser la menace d'un référendum pour que M. Samaras accepte l'idée d'un gouvernmement d'unité nationale", tout en précisant que ni lui, ni son gouvernement ne démissionneront.
Pendant ce temps, une première tentative de négociations entre les partis socialiste et conservateur a lieu entre des députés des deux groupes dans le bureau de M. Dinos Vrettos, président du comité des Affaires étrangères du parlement. Les média étrangers et grecs se livrent à des conjectures au sujet d'un fait qu'il serait préférable de former un gouvernement de personnalités connues et acceptable pour tous, telles que M. Loucas Papadimos (ex vice-président de la BCE). Cette tentative est interrompue par la déclaration de M. Samaras. De même, un comité de députés du parti socialiste qui se proposait d'engager des négociations avec lui est rejeté par le parti conservateur.
Les partis parlementaires de gauche KKE et Syriza soulignent que les intentions véritables de Nea Demokratia et l'hypocrisie de sa position anti-mémorandum ont maintenant été dévoilées.
Peu avant 18h, le premier ministre commence son discours devant le groupe parlementaire du parti socialiste. Il y répète ce qu'il a dit plus tôt devant le Conseil ministériel. Après les explications de M. Venizelos, qui a réparé les failles datant de la réunion du G20 dans ses rapports avec M. Papandréou, certains députés commencent à exprimer leurs objections. Mme Anna Diamantopoulou (Ministre de l'Education et ancienne Commissaire de l'UE) et Mme Vasso Papandréou (ancienne ministre et ancienne Commissaire de l'UE) parlent de malentendus. Mme Diamantopoulou demande des négociations pour un gouvernement d'unité nationale, tandis que Mme Papandréou exige des élections immédiates.
Les discussions durant la séance du parlement dans la soirée sont extrêmement tendues, avec M. Samaras qui déclare que "si [M. Papandréou] s'imagine que je gouvernerai avec lui, il a mal compris". Il affirme clairement qu'il votera en faveur de l'accord de prêt mais qu'il continue à être en désaccord avec la politique adoptée et quitte l'hémicycle avec son groupe de députés. Le vice-premier ministre prend note du fait que "nos alliés réclament une déclaration signée de M. Samaras". Les ministres socialistes et Mme Bakoyianni reconnaissent que le pays déclarera banqueroute si l'accord de prêt n'est pas signé immédiatement. Dans son discours, Mme Bakoyianni attaque verbalement les partis de gauche. M. Papandréou s'en tient à la décision de poursuivre les négociations avec le parti conservateur qui a quitté l'hémicycle, disant que "la décision de M. Samaras de voter en faveur de l'accord est un premier pas positif".
La séance nocturne du parlement d'est achevée peu avant 23h.
* Il n'y a pas de liens de parenté entre le premier ministre Georges Papandréou et la députée socialiste Mme Vasso Papandréou. Il s'agit simplement d'un cas d'homonymie.
Galaxyarchis (traduction Irategreek)
Galaxyarchis (traduction Irategreek)
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