1. Tentative de réoccupation de la #Villa_Amalias et invasion de la police au squat #Skaramaga - arrestations
Tôt le matin du 9 janvier, une quarantaine de personnes ont essayé de réoccuper Villa Amalias. Très rapidement les forces policières ont intervenu et ont procédé à des détentions. Un peu plus tard, des personnes solidaires ont fait une occupation symbolique de 15 minutes aux bureaux de DIMAR, où la police a aussi intervenu et détenu des activistes. Vers midi, de personnes solidaires se sont réunis pour protester au Ministère des Finances, où le Premier Ministre, Antonis Samaras, a fait une conférence de presse. Quelques heures plus tard, la police a envahi aussi le squat Skaramaga, qu’elle a évacué et scillé, en faisant 8 détentions.
Au total, il y a eu plus que 150 détentions, dont 92 ont été transformées en arrestations. Les personnes arrêtées sont chargées d’accusations d'abus, de trouble de la paix et de résistance à l'autorité, au niveau de crime grave, à cause de la loi dite “des cagoules”, selon laquelle un délit est transformé en crime grave s’il est commis le visage couvert. Les arrêtés sont aussi chargés de l’accusation de désobéissance, pour avoir refusé de donner leurs empreintes digitales ou d’être photographiés.
Une assemblée a eu lieu au cours de l’après midi, suivie par un rassemblement protestataire devant la Centrale de la Police d’Athènes, et par une manifestation, auxquels plus que 1500 ont participé. Des manifestations et des protestations ont été organisées aussi dans d’autres villes, tandis que la manifestation à Thessalonique a été ouvertement attaquée sans aucun pretexte par la police.
Jeudi à midi, les arrêtés ont été conduits au procureur. Une protestation a eu lieu en même temps à l’extérieur du Tribunal. Dans l’après midi du même jour, une manifestation en motos a été réalisée à Thessalonique. D’ailleurs, plusieurs actions de solidarité ont été organisées, comme des occupations des stations de radio et des chaînes de télé. Les arrêtés de Villa Amalias étaient encore gardés à la Centrale de la Police et ont été conduits au Juge samedi, tandis que ceux arrêtés au squat de Skaramaga ont été libérés et une audience régulière a été établie. Jusqu’à hier, les femmes arrêtées se trouvaient dans des couloirs et pas dans des cellules comme les hommes.
Le Ministre de l’Ordre public, Nikos Dendias a traité les squats de foyers d’actions illégales, et a cité que ceux ne peuvent plus continuer à exister. Il a aussi caractérisé l’occupation symbolique des bureaux de DIMAR comme une provocation au régime démocratique. En plus une information a été circulée, selon laquelle le Ministère a établi un projet d’évacuation de 40 autres squats dans tout le pays, ce qui a été félicité par l’Aube Dorée.
Les partis en général ont condamné l’occupation des bureaux de DIMAR, tandis que le député de Syriza, Vangelis Diamantopoulos a defendu les squats, en les traitant de centres d’activités politiques et cultureles.
Il est intéressant aussi que, pas loin de deux squats évacués, une cour de récréation d’enfants reste scillé, suite à une initiative de l’Aube Dorée depuis 5 ans, pour qu’elle ne soit pas accessible aux enfants d’immigrants, mais ni l’Etat ni la Mairie n’ont toujours pas réagi.
Les deux squats ont fonctionné depuis plusieurs années et leurs membres ont été très actifs dans la vie politique et culturelle du quartier. Leur intervention antifasciste et contre l’Aube Dorée a également été très importante. A noter que l’Aube Dorée a été très active dans le quartier pendant ces derniers temps. Des cours, des cuisines collectives et des interventions dans la société locale étaient organisées par les squats, dans le but de rapprocher les voisins grecs et les voisins migrants. Dans le squat Skaramaga, il y avait une bibliothèque et salle de lecture, un café, des ateliers de couture, de menuiserie et de réparation de vélos, des salles de cours, une cuisine collective, une salle de sport et de danse ainsi qu’une salle d’assemblées. Aussi les membres du squat conservaient un espace de collection de vêtements usés qu’ils distribuaient après à des prisonniers, des sans-abris etc.
2. Suite des séries de la Liste Lagarde
Jeudi 17 janvier, aura finalement lieu la réunion plénière du Parlement concernant la création d'un comité d'enquête sur les responsabilités légales de personnes politiques concernant la liste Lagarde. Suite à l’implication de l’ex Ministre des Finances Yiorgos Papakonstantinou, trois propositions ont été déposées au Parlement grec. La première est originaire des trois partis du gouvernement de coalition, Nouvelle Démocratie, Pasok et Dimar, qui ont introduit une proposition commune concernant seulement l’ex Ministre des Finances Yiorgos Papakonstantinou. La deuxième, celle de Syriza, concerne aussi Evangelos Venizelos, ex Ministre des Finances et président du Pasok, et la troisième des Grecs Indépendants , soutenue aussi par l’Aube Dorée, concerne à part Yiorgos Papakonstantinou et Evangelos Venizelos, aussi Loukas Papademos et Yiorgos Papandreou, qui ont servi comme Premiers Ministres à la période concernée.
Le scandale qui implique des politiciens et des juges pour avoir cacher les noms de grecs qui possédaient des comptes à la banque suisse HSBC, provoque des turbulences surtout à l’intérieur du Pasok. La personne principalement impliquée, Yiorgos Papakonstantinou insiste lors de ses entretiens publiques sur le fait qu’il aurait passé la liste à l’ex Chef du Corps de criminalité économique, M. Ioannis Diotis, en sous-entendenant que la grande responsabilité appartient à son successeur au Ministère des Finances, et actuellement Président du Pasok, Evangelos Venizelos.
3. Le cas Kapetanopoulos
Le 21 juillet, Petros Kapetanopoulos se trouvait chez lui, au centre d’Athènes, quand il a entendu des cris dans la rue; il est donc sorti pour voir ce qui se passait, pour trouver des policiers en train de battre un migrant qu’ils avaient arrêté pour un vol. Kapetanopoulos a intervenu pour que les policiers arrêtent de torturer l’immigrant; mais il a terminé lui même au Commissariat de police, accusé de résistance à l’autorité, tentative de libération de prisonnier, et de témoignage faux, au niveau de délit. Ensuite il sera aussi accusé de la crime grave de complicité au vol (ce qui n’est pas soutenu par la victime du vol). Les accusations seraient punissables de prison jusqu’à 15 ans, tandis que jusqu’à ce qu’il sera jugé, Petros Kapetanopoulos risque aussi de perdre son salaire: en étant fonctionnaire public, selon le dernier mémorandum, au cas où il est accusé d’une crime, il est mis en “congès obligatoire” jusqu’à six ans, et jusqu’à ce qu’il soit prouvé innocent.
Une grande vague de solidarité à Petros Kapetanopoulos a été developpée en Grèce et à l’étranger; la semaine passée une pétition pour son cas a été clôturée et les signatures ont été déposées sous forme de mémo au Procureur.
4. Le Chef de la région du Péloponèse contre les Roms
Au cours de la semaine dernière, l’attitude du Chef de la région du Péloponèse, Petros Tatoulis, à l’égard de la population locale des Roms, a provoqué des réactions. Plus concrètement, suite à des vols répétitifs de l’équipement d’éclairage du monuments de l’Akrocorinthe, le Chef de la région, sans aucune preuve, a visé la population des Roms comme responsable, et il a déclaré qu’il allait détruire tous leurs établissements. Pourtant des témoins oculaires contredisent que les auteurs ont été des Roms, tout en confirmant que c’était des grecs, et en accusant la police de négligence, au moment ils l’ont appelée à intervenir. Le Chef de la région est aussi accusé, parce que les travaux d’éclairage ont été fait pendant son mandat, mais il n’a pas pris des mesures nécessaires pour qu’ils soient gardés après la finalisation des travaux. A noter que la population Rom de la région est très large et qu’il s’agit de gens installés de façon permanente. Plusieurs sont ceux qui caractérisent l’attitude de Tatoulis comme raciste et inscrite dans le cadre de la propagande électorale.
5. Mobilisations dans le métro d’Athènes. Les employés du métro d’Athènes ont occupé le dépôt, lundi 7 janvier, en protestant contre le projet de dégradation de la compagnie, orchestré par le gouvernement, afin qu’elle soit passée dans le secteur privé. Les employés se plaignent aussi contre leur intégration au registre des salaires unifié, qui provoque de grandes réductions à leurs salaires. L’occupation a duré trois jours et elle a été terminée le soir du mercredi.
Tôt le matin du 9 janvier, une quarantaine de personnes ont essayé de réoccuper Villa Amalias. Très rapidement les forces policières ont intervenu et ont procédé à des détentions. Un peu plus tard, des personnes solidaires ont fait une occupation symbolique de 15 minutes aux bureaux de DIMAR, où la police a aussi intervenu et détenu des activistes. Vers midi, de personnes solidaires se sont réunis pour protester au Ministère des Finances, où le Premier Ministre, Antonis Samaras, a fait une conférence de presse. Quelques heures plus tard, la police a envahi aussi le squat Skaramaga, qu’elle a évacué et scillé, en faisant 8 détentions.
Au total, il y a eu plus que 150 détentions, dont 92 ont été transformées en arrestations. Les personnes arrêtées sont chargées d’accusations d'abus, de trouble de la paix et de résistance à l'autorité, au niveau de crime grave, à cause de la loi dite “des cagoules”, selon laquelle un délit est transformé en crime grave s’il est commis le visage couvert. Les arrêtés sont aussi chargés de l’accusation de désobéissance, pour avoir refusé de donner leurs empreintes digitales ou d’être photographiés.
Une assemblée a eu lieu au cours de l’après midi, suivie par un rassemblement protestataire devant la Centrale de la Police d’Athènes, et par une manifestation, auxquels plus que 1500 ont participé. Des manifestations et des protestations ont été organisées aussi dans d’autres villes, tandis que la manifestation à Thessalonique a été ouvertement attaquée sans aucun pretexte par la police.
Jeudi à midi, les arrêtés ont été conduits au procureur. Une protestation a eu lieu en même temps à l’extérieur du Tribunal. Dans l’après midi du même jour, une manifestation en motos a été réalisée à Thessalonique. D’ailleurs, plusieurs actions de solidarité ont été organisées, comme des occupations des stations de radio et des chaînes de télé. Les arrêtés de Villa Amalias étaient encore gardés à la Centrale de la Police et ont été conduits au Juge samedi, tandis que ceux arrêtés au squat de Skaramaga ont été libérés et une audience régulière a été établie. Jusqu’à hier, les femmes arrêtées se trouvaient dans des couloirs et pas dans des cellules comme les hommes.
Le Ministre de l’Ordre public, Nikos Dendias a traité les squats de foyers d’actions illégales, et a cité que ceux ne peuvent plus continuer à exister. Il a aussi caractérisé l’occupation symbolique des bureaux de DIMAR comme une provocation au régime démocratique. En plus une information a été circulée, selon laquelle le Ministère a établi un projet d’évacuation de 40 autres squats dans tout le pays, ce qui a été félicité par l’Aube Dorée.
Les partis en général ont condamné l’occupation des bureaux de DIMAR, tandis que le député de Syriza, Vangelis Diamantopoulos a defendu les squats, en les traitant de centres d’activités politiques et cultureles.
Il est intéressant aussi que, pas loin de deux squats évacués, une cour de récréation d’enfants reste scillé, suite à une initiative de l’Aube Dorée depuis 5 ans, pour qu’elle ne soit pas accessible aux enfants d’immigrants, mais ni l’Etat ni la Mairie n’ont toujours pas réagi.
Les deux squats ont fonctionné depuis plusieurs années et leurs membres ont été très actifs dans la vie politique et culturelle du quartier. Leur intervention antifasciste et contre l’Aube Dorée a également été très importante. A noter que l’Aube Dorée a été très active dans le quartier pendant ces derniers temps. Des cours, des cuisines collectives et des interventions dans la société locale étaient organisées par les squats, dans le but de rapprocher les voisins grecs et les voisins migrants. Dans le squat Skaramaga, il y avait une bibliothèque et salle de lecture, un café, des ateliers de couture, de menuiserie et de réparation de vélos, des salles de cours, une cuisine collective, une salle de sport et de danse ainsi qu’une salle d’assemblées. Aussi les membres du squat conservaient un espace de collection de vêtements usés qu’ils distribuaient après à des prisonniers, des sans-abris etc.
2. Suite des séries de la Liste Lagarde
Jeudi 17 janvier, aura finalement lieu la réunion plénière du Parlement concernant la création d'un comité d'enquête sur les responsabilités légales de personnes politiques concernant la liste Lagarde. Suite à l’implication de l’ex Ministre des Finances Yiorgos Papakonstantinou, trois propositions ont été déposées au Parlement grec. La première est originaire des trois partis du gouvernement de coalition, Nouvelle Démocratie, Pasok et Dimar, qui ont introduit une proposition commune concernant seulement l’ex Ministre des Finances Yiorgos Papakonstantinou. La deuxième, celle de Syriza, concerne aussi Evangelos Venizelos, ex Ministre des Finances et président du Pasok, et la troisième des Grecs Indépendants , soutenue aussi par l’Aube Dorée, concerne à part Yiorgos Papakonstantinou et Evangelos Venizelos, aussi Loukas Papademos et Yiorgos Papandreou, qui ont servi comme Premiers Ministres à la période concernée.
Le scandale qui implique des politiciens et des juges pour avoir cacher les noms de grecs qui possédaient des comptes à la banque suisse HSBC, provoque des turbulences surtout à l’intérieur du Pasok. La personne principalement impliquée, Yiorgos Papakonstantinou insiste lors de ses entretiens publiques sur le fait qu’il aurait passé la liste à l’ex Chef du Corps de criminalité économique, M. Ioannis Diotis, en sous-entendenant que la grande responsabilité appartient à son successeur au Ministère des Finances, et actuellement Président du Pasok, Evangelos Venizelos.
3. Le cas Kapetanopoulos
Le 21 juillet, Petros Kapetanopoulos se trouvait chez lui, au centre d’Athènes, quand il a entendu des cris dans la rue; il est donc sorti pour voir ce qui se passait, pour trouver des policiers en train de battre un migrant qu’ils avaient arrêté pour un vol. Kapetanopoulos a intervenu pour que les policiers arrêtent de torturer l’immigrant; mais il a terminé lui même au Commissariat de police, accusé de résistance à l’autorité, tentative de libération de prisonnier, et de témoignage faux, au niveau de délit. Ensuite il sera aussi accusé de la crime grave de complicité au vol (ce qui n’est pas soutenu par la victime du vol). Les accusations seraient punissables de prison jusqu’à 15 ans, tandis que jusqu’à ce qu’il sera jugé, Petros Kapetanopoulos risque aussi de perdre son salaire: en étant fonctionnaire public, selon le dernier mémorandum, au cas où il est accusé d’une crime, il est mis en “congès obligatoire” jusqu’à six ans, et jusqu’à ce qu’il soit prouvé innocent.
Une grande vague de solidarité à Petros Kapetanopoulos a été developpée en Grèce et à l’étranger; la semaine passée une pétition pour son cas a été clôturée et les signatures ont été déposées sous forme de mémo au Procureur.
4. Le Chef de la région du Péloponèse contre les Roms
Au cours de la semaine dernière, l’attitude du Chef de la région du Péloponèse, Petros Tatoulis, à l’égard de la population locale des Roms, a provoqué des réactions. Plus concrètement, suite à des vols répétitifs de l’équipement d’éclairage du monuments de l’Akrocorinthe, le Chef de la région, sans aucune preuve, a visé la population des Roms comme responsable, et il a déclaré qu’il allait détruire tous leurs établissements. Pourtant des témoins oculaires contredisent que les auteurs ont été des Roms, tout en confirmant que c’était des grecs, et en accusant la police de négligence, au moment ils l’ont appelée à intervenir. Le Chef de la région est aussi accusé, parce que les travaux d’éclairage ont été fait pendant son mandat, mais il n’a pas pris des mesures nécessaires pour qu’ils soient gardés après la finalisation des travaux. A noter que la population Rom de la région est très large et qu’il s’agit de gens installés de façon permanente. Plusieurs sont ceux qui caractérisent l’attitude de Tatoulis comme raciste et inscrite dans le cadre de la propagande électorale.
5. Mobilisations dans le métro d’Athènes. Les employés du métro d’Athènes ont occupé le dépôt, lundi 7 janvier, en protestant contre le projet de dégradation de la compagnie, orchestré par le gouvernement, afin qu’elle soit passée dans le secteur privé. Les employés se plaignent aussi contre leur intégration au registre des salaires unifié, qui provoque de grandes réductions à leurs salaires. L’occupation a duré trois jours et elle a été terminée le soir du mercredi.
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