Quand les discussions sur le projet de loi pour les nouvelles méseures d'austérité (Memorandum III) ont commencé au Parlement grec, le matin du 7 novembre, Syriza et les Grecs Indépendants ont déposé une objection sur la compatibilité du projet avec la Constitution. Selon les rapporteurs des deux partis, les paragraphes concernant les coupes des salaires et des pensions étaient anti-constitutionelles, ainsi que la proécdure d'urgence par laquelle le projet a été déposé au Parlement, puisqu'elle ne laisse que 10 heures de discussion, même si plusieurs membres du Parlement n'avaient reçu le texte que ce matin là.
Le Président du Parlement, M. Evangelos Meîmarakis, a demandé les députés présents en ce moment là de se lever s'ils étaient d'accord avec l'objection. Selon son jugement, ceux qui se sont levés étaient moins nombreux et donc il a réjeté l'objection. Les députés de Syriza et des Grecs Indépendants ont fortement insisté que l'objection avait été approuvée et ont demandé un vote nominatif, ce qui a été accepté par le Président. Pourtant il a arrêté la procédure pour 30 minutes, "en accord avec le réglement", comme il a cité. Sauf que le réglement du Parlement ne permet que 10 minutes de pause.
Une heure et 15 minutes plus tard (peut-être plus), la session a recommencé et le vote nominatif a commencé. Il a y eu beaucoup de tension, parce qu'il était évident que les trois partis de la coalition gouvernementale avaient besoin de ce retard, afin de rassembler pour le vote leurs membres absents.
Alexis Tsipras a qualifié la procédure suivie "dégénerescence du Parlement" et Syriza a enlevé l'objection d'anticonstitutionalité. Tsipras a également cité que "la démocratie parlementaire et les institutions sont en train de se dégrader. Un projet de loi qui remmenera le pays à une récession encore plus longue est déposé au Parlement en forme d'un seul article et avec la procédure d'urgence: ceci n'honore pas le Parlement". Il a aussi dit que lors du vote antérieur sur l'objection d'anticonstitutionalité, il était évident qu'une majorité large des députés étaient debout et donc ont approuvé l'objection. Il a accusé le Président du Parlement d'avoir fait exprès de calculer faux.
Les partis de la coalition gouvernementale ont accuser Syriza d'agir dans le but de faire de l'impression.
Lors du vote nominatif, le Memorandum a été jugé compatible avec la Constitution avec 170 voix pour, 47 contre. Syriza avait quitté la salle.
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Les manifestants ont tenu pour assez longtemps sous la pression des lacrymogènes, canons à eau et la pluie forte. Pourtant, le Memorandum a été voté au Parlement, mais avec une majorité très faibles (153 voix pour, 128 contre, 18 "présents").
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