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Saturday, 29 October 2011

Journal hebdomadaire #rbnews de la semaine 23-29 oct. 2011

De @galaxyarchis, traduit du grec par @Krotkie

La semaine dernière, deux événements ont prédominé dans l’agenda politique:

        1.  Le nouvel accord sur la coupe de 50% des bonds grecs se trouvant en mains privées, accompagné d’un sévère programme d'austérité et de supervision du pays jusqu'en 2020.
        2.   La révolte panhéllenique de milliers de citoyens, pendant les célébrations, entre le 26 et le 28 octobre, du 71e anniversaire du « Non », c’est-à-dire la résistance du peuple grec à l’occupation Nazi.

La semaine commence avec la continuation des mobilisations de la semaine dernière. L’occupation du Ministère des Finances continue et son Centre d’Informatique reste bloqué mardi matin. En même temps, l’Association des travailleurs dans le domaine maritime organise une grève de 48h, pendant laquelle des bateaux dont les patrons doivent de salaires à leurs membres d’équipage, restent bloqués au port de Pirée. L’activisme ne se limite pas dans les frontières grecques, vu que, lundi soir, Jean-ClaudeTrichet se fait huer par des étudiants grecs, au cours d’une conférence à laquelle il est orateur, à l’Université Humbolt de Berlin.


Lundi, une perte est également annoncée, vu que Wikileaks arrête son fonctionnement, faute de financement.

Les complications dans la scène politique du pays a déjà commencé depuis mai 2010 avec le vote du Memorandum. Sept partis politiques sont représentés dans le Parlement en ce moment, tandis que seulement cinq avaient été votés lors des élections de 2009. Mardi, pendant que les négociations du gouvernement concernant la diminution de la dette grecque sont en cours, Yiorgos Floridis (ex ministre du Parti Socialiste) et Yiannis Stournaras (Président de la Fondation de recherche industrielle et économique) avec d’autres personnalités de la vie publique, annoncent la création du Groupe de réflexion « Lien Social », tout en alimentant des scénarios sur la fondation d’ une formation politique supplémentaire, originaire du « bloc de modernisation » du Parti Socialiste.

ACCORD AU SEIN DE L’UE POUR LA RESTRUCTURATION DE LA DETTE GRECQUE

Au cours de la nuit du mercredi, et après de longues négociations, l’accord pour une coupe de 50% des bonds grecs, se trouvant dans de mains privées, est finalisé. On ignore jusqu’à présent les détails de cet accord, et en même temps on parle de plus en plus d’un événement financier majeur.

Les grandes lignes du projet prévoient:

          -  Diminution de la dette extérieure par 100 bns euros
            - Une période d’austérité et de surveillance jusqu’en 2020 
            - Nationalisation des banques qui en seront affectées
          - Diminution de la dette à 120% du PNB jusqu’en 2020

Ce nouvel accord provoque à la base l’augmentation du paquet d’assistance vers la Grèce par 130 bns d’euros, tandis qu’avec l’accord de récapitalisation des banques, les banques grecques recevront un renforcement de 30 bns d’euros. En réalité, le secteur bancaire grec se rend insuffisant  et sera forcément emmené au Mécanisme de Stabilité Financière (FSFE), dans le but d’en tirer 18 à 20 bns euros.

Le Premier Ministre, Georges Papandreou a demandé l’application des mesures par le peuple grec et a souligné le besoin de « transformer l’indignation en énergie créative ». D’ailleurs, le vice-président du gouvernement et Ministre des Finances, Evangelos Venizelos s’est avéré incapable de croire qu’ « il existe une seule force politique qui ne soit pas satisfaite de l’accord ».

PROTESTE PANHELLENIQUE LORS DES CELEBRATIONS DE L’ANNIVERSAIRE DU « NON »

Le fait l’accord de mercredi ne pourrait être célébré en Grèce a déjà été clair, lors de l’accueil du Ministre de la Défense, Panos Beglitis le 26 octobre à Thessalonique. Au moment de son entrée à l’Eglise de Agios Dimitrios, pour participer aux célébrations de sa fête, il a été entouré par de centaines de citoyens et verbalement agressé. Ce n’était qu’un avant-goût de ce qui aurait suivi lors des célébrations du « Non ».

Dans notre pays, les premiers indices de ce qui aurait suivi au cours des protestes massives du 28 octobre, ont apparu la veille, lors du défilé des écoliers à Thessalonique, quand un groupe de manifestants  a interrompu le défilé et a obligé les personnages politiques à fuir.

Le vendredi 28 octobre 2011 s’est déjà par enregistré dans l’histoire du pays, puisque, pour la première après la fin de la IIe Guerre Mondiale, le défilé militaire de Thessalonique est interrompu. Un groupe de manifestants rassemblés dès tôt en face de la plateforme VIP, chante des slogans contre le Président de la République, Karolos Papoulias. En même temps, de milliers de citoyens se rassemblent à l’avenue côtière, en empêchant le commencement du défilé. Les slogans insultants (comme « Traîtres ») provoquent la forte insatisfaction de M. Papoulias, qui finalement quitte le défilé ont disant « Honte à eux ! Nous avons fait la guerre pour la Grèce ! Moi, j’ai fait la guerre contre le Nazisme, à 15 ans je faisais la guerre contre les Allemands ! ».

Des fortes protestesinterrompent les défilés presque dans tout le pays. A Patras, le défilé a été interrompu et les désapprobations ont visé le vice-Ministre de la Défense, Kostas Spiliotopoulos. A Kalamata, le député du Parti Socialiste, Osysseas Voudouris, le Secrétaire Général de Ministère de la Santé, Yiorgos Katrivanos et le vice-Préfet Panayiotis Alevrasse sont précipités à la fuite. A Trikala, le défilé est interrompu par des conflits entre les manifestants et le police et le député Socialiste Christos Magoufis est violemment agressé. A Volos, le défilé est interrompu par l’intervention des écoliers, étudiants et membres du mouvement qui ont occupé la rue côtière et lancé des œufs et des yogourts contre les personnalités politiques. A Hérakleion de Crète, les groupes rassemblés criaient « Voleurs ! Traîtres ! » et ont lancé des œufs et de bouteilles d’eau contre les députés et représentants de l’Administration locale. A Xanthi, les écoliers ont quitté le défilé et se sont réunis aux manifestants, en provoquant de la tension entre ces derniers et la police.

En ce qui concerne le défilé écolier d’Athènes, dès tôt, une forte présence policière gardait l’espace des VIPs. Pourtant, les actions symboliques des écoliers n’ont pas manqué ici non plus. Ils ont tourné leur tête au sens opposé des politiciens et de la Ministre de l’Education, Anna Diamantopoulou, tandis que l’Orchestre Philarmonique de la municipalité d’Athènes a défilé en portant des rubans noirs (symbole de deuil). Il est aussi à mentionner que, pendant le défilé, un groupe de l’extrême droite ont attaqué un immigrant et un membre du mouvement de la place Syntagma, qui a été transféré à l’hôpital.

A part les « champs des défilés », des conflits se sont produits aussi à Crète, entre la police et des manifestants qui ont encerclé l’hôtel Melia, ou a lieu la Conférence de l’Internationale Socialiste, sous présidence de Georges Papandreou. La police a empêché l’accès à l’hôtel à des députés et autres politiciens.

Galaxyarhis, (trad.: Krot)

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