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Monday, 13 May 2013

Guest post: Le gouvernement grec refuse le droit de grève aux enseignants du secondaire


De Panagiotis Sotiris [1], traduit de l'anglais par @Okeanews

Au cours des trois dernières années, la société grecque a traversé une série de mesures d'austérité extrêmement agressives, selon les termes dictés par la troïka (UE-FMI-BCE), qui ont conduit à une grave détérioration des conditions de vie. Elle a également connu une érosion constante des droits démocratiques et des libertés civiles de base. Un des exemples de cette érosion est la tentative par le gouvernement grec de supprimer le droit de grève dans de nombreux secteurs. Les représentants du gouvernement ont à plusieurs reprises insisté sur le fait qu'il est temps de se débarrasser des formes « anomiques » de protestation et de lutte qui ont été le principal héritage du radicalisme de l'après 1974.

Le dernier exemple en est la décision du premier ministre grec A. Samaras d'émettre des ordres de « mobilisation civile » pour tous les enseignants du secondaire en réponse à l'annonce de l'OLME, la Confédération des  enseignants du secondaire, de proposer  à ses syndicats membres de se mettre en grève pendant le démarrage des examens d'entrée à l'université à compter du 17 mai. L'ordre rendu par le premier ministre comprend des références à une potentielle « perturbation importante de la vie sociale et économique du pays » et à de « graves dangers pour l'ordre public et la santé des candidats participant aux examens d'entrée à l'université  », et a été publiée en tant que mesure préventive avant même que la grève ne soit décidée par les syndicats de l'enseignement secondaire le mardi 14 mai.

Guest post: The Greek government denies secondary education teachers the right to strike

By Panagiotis Sotiris [1]


In the past three years Greek society has gone through a series of extremely aggressive austerity measures, under the terms dictated by the EU-IMF-ECB Troika that have led to a severe deterioration of living conditions. It has also been experiencing a constant erosion of democratic rights and basic civil liberties. Part of it is the attempt by the Greek government to practically abolish the right to strike in many sectors. Government representatives have repeatedly insisted that it is time to get rid of the “anomic” forms of protest and struggle that have been the main legacy of post-1974 radicalism.

The latest such example is the decision of A. Samaras, the Greek Prime Minister, to issue “civil mobilization” orders for all secondary education teachers, because OLME, the Secondary Education Teachers Confederation, has announced that it proposes to its member unions to stage a strike during the University Entry Exams beginning May 17. The order issued by the Prime Minister includes references to a potential “important disruption of the social and economic life of the country” and to “grave dangers for public order and the health of candidates taking the university entry exams”, and was issued as a preemptive measure before the strike is even decided by the local secondary education unions on Tuesday May 14.