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Friday, 24 May 2013

Amnesty International: La situation des droits de l'Homme en Grèce se dégrade

Mis en ligne et traduit par @IrateGreek

La section grecque d'Amnesty International a organisé une conférence de presse pour présenter son rapport annuel hier devant le Département de l'immigration à Athènes. Ce choix symbolique reflète les conclusions essentielles d'Amnesty au sujet de la situation des droits de l'Homme en Grèce en 2013:
"Il y a continué à y avoir des allégations de violations des droits de l'Homme par la police, y compris de torture et de force excessive, tout au long de l'année. Les migrants et les demandeurs d'asile ont été confrontés à des obstacles lorsqu'ils cherchaient à déposer une demande d'asile et ont souvent été détenus dans des conditions non conformes aux normes établies. Les crimes de haine fondés sur la race et l'ethnicité ont augmenté de manière spectaculaire."

Saturday, 12 January 2013

Bulletin d'informations du 12 janvier 2013 en Grèce - #14


1. Tentative de réoccupation de la #Villa_Amalias et invasion de la police au squat #Skaramaga - arrestations

Tôt le matin du 9 janvier, une quarantaine de personnes ont essayé de réoccuper Villa Amalias. Très rapidement les forces policières ont intervenu et ont procédé à des détentions. Un peu plus tard, des personnes solidaires ont fait une occupation symbolique de 15 minutes aux bureaux de DIMAR, où la police a aussi intervenu et détenu des activistes. Vers midi, de personnes solidaires se sont réunis pour protester au Ministère des Finances, où le Premier Ministre, Antonis Samaras, a fait une conférence de presse. Quelques heures plus tard, la police a envahi aussi le squat Skaramaga, qu’elle a évacué et scillé, en faisant 8 détentions.

Au total, il y a eu plus que 150 détentions, dont 92 ont été transformées en arrestations. Les personnes arrêtées sont chargées d’accusations d'abus, de trouble de la paix et de résistance à l'autorité, au niveau de crime grave, à cause de la loi dite “des cagoules”, selon laquelle un délit est transformé en crime grave s’il est commis le visage couvert. Les arrêtés sont aussi chargés de l’accusation de désobéissance, pour avoir refusé de donner leurs empreintes digitales ou d’être photographiés.