Lundi 14 janvier, le Parlement grec a ratifié en procédure d’urgence, dans un même projet de loi, six actes législatifs* et des amendements additionnels, par 166 voix pour, 123 contre et 1 vote blanc. Seule la ratification par la procédure d’urgence a provoqué une vive réaction de tous les partis de l’opposition, qui ont caractérisé la hâte du gouvernement tripartite comme “un coup parlementaire”, en mettant l’accent sur le fait qu’il s’agit d’une violation de la constitution.
De son côté, le gouvernement et le ministre des Finances ont répondu qu’il s’agissait d’une procédure obligatoire, dès lors que la plupart des actes législatifs du projet de loi faisaient partie des conditions préalables exigées par la Troïka pour verser la nouvelle tranche du prêt. La majorité gouvernementale a également contesté l’objection de constitutionalité déposée par l’opposition.