écrit par @IrateGreek et traduit par @Krotkie
Des affrontements ont eu lieu ce matin dans la région de Chalcidique du Nord, où les habitants protestent contre les activités forestières de la compagnie Hellas Gold dans le lit de la rivière Karatzas, près de la forêt de Skouries.
Selon le blog antigoldgreece, ces événements viennent à la veille d'une réunion qui se tiendra demain matin entre les Comités des habitants contre la mine et la direction de la police locale, afin d'examiner la légalité de la licence opérationelle de la compagnie minière, en ce qui concerne ses activités d'exploitation forestière dans la région de Karatzas. L'autorité municipale forestière, ainsi que le chef du département de la planification urbaine, sont aussi invités à cette réunion. Ces derniers n'ont toujours pas répondu aux accusations que la compagnie mène des activités de construction probablement illégales dans la forêt de Skouries.
Les habitants qui s'opposent aux projets miniers ont manifesté tous la jours de la semaine passée dans la région de Karatzas, où les bûcherons travaillent sous la protection de la police. Ce matin, un groupe de manifestants a demandé au chef de la police de Chalcidique d'arrêter les activités forestières jusqu'à la réunion de demain. Le policier s'est mis d'accord pour transférer la demande au chef de la police régionale et a quitté les lieux. Une petite heure plus tard, un groupe de policiers anti-émeute ont encerclé les manifestants et les ont attaqués avec des gaz lacrymogènes. Il semble que 4 personnes aient été blessées aux affrontements qui ont suivi - trois d'entre eux sont des policiers. Des rumeurs ont circulé, selon lesquelles quelqu'un aurait tiré contre un policier, mais l'administrateur de l'hôpital de Polygyros n'a rapporté que des blessures légères et n'a pas mentionné de blessures par balles ou chevrotines.
Ce matin également, un groupe de femmes qui marchait vers le chantier de Skouries a été attaqué par la police anti-émeute qui garde ce chantier. Trois d'entre elles ont été interpelées et emmenées au Commissariat de la police de Polygyros. Selon certaines sources, il semble que la police ne permet pas aux avocats et à une député locale de SYRIZA de contacter les personnes interpelées. Selon @SaveSkouries, une femme a été tabassée par les policiers et a dû être tranférée à l'hôpital.
A 17h (EEST), selon les habitants, la présence de la police est très forte dans les deux routes principales à la sortie de Iérissos.
Mise à jour 17h30: Le directeur des communications du Premier Ministre, George Mouroutis prétend que sept policiers ont été blessés par une "arme de dispersion". Les médias sociaux grecs ont immédiatement réagi avec pléthore de commentaires ironiques et humoristiques.
Mise à jour 20:15: L'avocat des trois femmes qui ont été arrêtées ce matin dit qu'elles sont accusées de résistance contre les autorités, de sédition et de tentative de libération de détenu. L'une d'entre elles est blessée mais la police ne l'autorise pas à se rendre à l'hôpital pour traitement. Seul un policier a une blessure légère à la main, les deux autres sont partis de chez le médecin sans traitement ni bandage. Une (autre?) femme blessée en revanche doit porter une minerve.
L'habitant de Iérissos iosifsk a mis en ligne sur son compte YouTube ceette vidéo du moment de l'arrestation.
Pendant ce temps, les utilisateurs grecs de Twitter disent que la chaîne de télévision Mega parle dans son journal télévisé du soir de 7 policiers blessés par balles. Le principal actionnaire de Mega, G. Bobolas, est également propriétaire de la partie grecque de Hellas Gold (5%, les autres 95% ont été rachetés par la compagnie canadienne Eldorado Gold).
Des affrontements ont eu lieu ce matin dans la région de Chalcidique du Nord, où les habitants protestent contre les activités forestières de la compagnie Hellas Gold dans le lit de la rivière Karatzas, près de la forêt de Skouries.
Selon le blog antigoldgreece, ces événements viennent à la veille d'une réunion qui se tiendra demain matin entre les Comités des habitants contre la mine et la direction de la police locale, afin d'examiner la légalité de la licence opérationelle de la compagnie minière, en ce qui concerne ses activités d'exploitation forestière dans la région de Karatzas. L'autorité municipale forestière, ainsi que le chef du département de la planification urbaine, sont aussi invités à cette réunion. Ces derniers n'ont toujours pas répondu aux accusations que la compagnie mène des activités de construction probablement illégales dans la forêt de Skouries.
Les habitants qui s'opposent aux projets miniers ont manifesté tous la jours de la semaine passée dans la région de Karatzas, où les bûcherons travaillent sous la protection de la police. Ce matin, un groupe de manifestants a demandé au chef de la police de Chalcidique d'arrêter les activités forestières jusqu'à la réunion de demain. Le policier s'est mis d'accord pour transférer la demande au chef de la police régionale et a quitté les lieux. Une petite heure plus tard, un groupe de policiers anti-émeute ont encerclé les manifestants et les ont attaqués avec des gaz lacrymogènes. Il semble que 4 personnes aient été blessées aux affrontements qui ont suivi - trois d'entre eux sont des policiers. Des rumeurs ont circulé, selon lesquelles quelqu'un aurait tiré contre un policier, mais l'administrateur de l'hôpital de Polygyros n'a rapporté que des blessures légères et n'a pas mentionné de blessures par balles ou chevrotines.
Ce matin également, un groupe de femmes qui marchait vers le chantier de Skouries a été attaqué par la police anti-émeute qui garde ce chantier. Trois d'entre elles ont été interpelées et emmenées au Commissariat de la police de Polygyros. Selon certaines sources, il semble que la police ne permet pas aux avocats et à une député locale de SYRIZA de contacter les personnes interpelées. Selon @SaveSkouries, une femme a été tabassée par les policiers et a dû être tranférée à l'hôpital.
A 17h (EEST), selon les habitants, la présence de la police est très forte dans les deux routes principales à la sortie de Iérissos.
Mise à jour 17h30: Le directeur des communications du Premier Ministre, George Mouroutis prétend que sept policiers ont été blessés par une "arme de dispersion". Les médias sociaux grecs ont immédiatement réagi avec pléthore de commentaires ironiques et humoristiques.
Mise à jour 20:15: L'avocat des trois femmes qui ont été arrêtées ce matin dit qu'elles sont accusées de résistance contre les autorités, de sédition et de tentative de libération de détenu. L'une d'entre elles est blessée mais la police ne l'autorise pas à se rendre à l'hôpital pour traitement. Seul un policier a une blessure légère à la main, les deux autres sont partis de chez le médecin sans traitement ni bandage. Une (autre?) femme blessée en revanche doit porter une minerve.
L'habitant de Iérissos iosifsk a mis en ligne sur son compte YouTube ceette vidéo du moment de l'arrestation.
Pendant ce temps, les utilisateurs grecs de Twitter disent que la chaîne de télévision Mega parle dans son journal télévisé du soir de 7 policiers blessés par balles. Le principal actionnaire de Mega, G. Bobolas, est également propriétaire de la partie grecque de Hellas Gold (5%, les autres 95% ont été rachetés par la compagnie canadienne Eldorado Gold).
Mise à jour 13/05/2013 8:00am: @AndreasKakaris nous informe sur Twitter:
"Quelques mots au sujet de ce qui s'est passé à #skouries selon les témoignages que nous avons collectés: tout d'abord, il n'y a pas eu de tirs, c'est impossible. Les gens sont montés au torrent Karatzas pour voir si la coupe des arbres continuait. La police les attendait plus bas que d'habitude. Ceci a causé des tensions car ils ne les ont pas laissés monter [sur la montagne]; le résultat a été qu'un groupe de policiers a pourchassé les hommes pendant qu'un autre restait sur le checkpoint avec les femmes. La vidéo [ci-dessus] illustre cet instant.
A l'endroit "des femmes", il y a eu des tensions de nouveau. La police a détenu trois femmes, alors qu'une quatrième a mordu un policier et s'est échappée. C'est là aussi qu'un policier a empoigné une femme par le cou, la blessant et la forçant ainsi à porter une minerve. Des agents de sécurité de la compagnie, qui roulaient vite en Jeep, se sont heurtés à des pierres et ont endommagé leur voiture. C'est heureux qu'ils n'aient pas cogné une manifestante.
Les hommes ont pris un autre chemin et ont réussi à revenir sous des quantités de gaz lacrymogène inouïes. 15 d'entre eux se sont retrouvés coincés dans la forêt. Ces 15 hommes ont réussi à s'échapper plus tard, après des combats contre la police anti-émeute. Tout le monde disait que les policiers étaient comme enragés.
Les autres blessés le sont devenus pendant la tentative de capture des hommes. Il s'agit de deux blessés légers selon nos sources, pas de 9. En tout cas, tout le monde était impressionné par l'utilisation des lacrymogènes. Choc et effroi, disaient-ils, c'était inévitable qu'il y aurait des blessés.
Enfin, cet hélicoptère qui planait dans le ciel cherchait à repérer les 15 hommes mais n'a pas réussi, et ce sont les femmes qui ont payé les pots cassés.
Mon évaluation personnelle: Le police compte sur le fait qu'il n'y a pas de vidéos grâce à la violence de son intervention pour faire de la propagande."
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