Sunday, 30 October 2011

Weekly news round-up 23-29 October 2011

By @galaxyarchis, translated from Greek by @IrateGreek and @inflammatory_

The following two events dominated Greek news reporting over the last week:

1. The new agreement for a 50% haircut on Greek bonds held by private lenders together with further strict austerity policies closely overseen by international inspectors until 2020.
2. The country-wide protests by thousands of citizens during the celebration of the 71th anniversary of the country’s rejection of Italy's ultimatum to surrender in 1940 - a national holiday known as “Ohi Day”, or "No Day", in Greek.
The week began with further union mobilizations following those of previous weeks. The Ministry of Finance is occupied by workers and the General Secretariat for Information Systems (GSIS) - the public sector's biggest data center- was blockaded on Tuesday morning. The Pan-Hellenic Maritime Federation was on a 48h strike, blocking Argosaronikos ferryboat lines, to demand seafarers’ unpaid wages. Activism spilled once again beyond the country’s borders: on Monday evening, European Central Bank President Jean-Claude Trichet was denounced by Greek students when delivering his speech at the Humboldt University in Berlin.

Saturday, 29 October 2011

Journal hebdomadaire #rbnews de la semaine 23-29 oct. 2011

De @galaxyarchis, traduit du grec par @Krotkie

La semaine dernière, deux événements ont prédominé dans l’agenda politique:

        1.  Le nouvel accord sur la coupe de 50% des bonds grecs se trouvant en mains privées, accompagné d’un sévère programme d'austérité et de supervision du pays jusqu'en 2020.
        2.   La révolte panhéllenique de milliers de citoyens, pendant les célébrations, entre le 26 et le 28 octobre, du 71e anniversaire du « Non », c’est-à-dire la résistance du peuple grec à l’occupation Nazi.

La semaine commence avec la continuation des mobilisations de la semaine dernière. L’occupation du Ministère des Finances continue et son Centre d’Informatique reste bloqué mardi matin. En même temps, l’Association des travailleurs dans le domaine maritime organise une grève de 48h, pendant laquelle des bateaux dont les patrons doivent de salaires à leurs membres d’équipage, restent bloqués au port de Pirée. L’activisme ne se limite pas dans les frontières grecques, vu que, lundi soir, Jean-ClaudeTrichet se fait huer par des étudiants grecs, au cours d’une conférence à laquelle il est orateur, à l’Université Humbolt de Berlin.

Friday, 28 October 2011

Protests on the Greek National day (#oxi)

The 28 October parade in Syntagma 28 October is celebrated on Greece as "ohi day" ("no day") in reference to 28 October 1940, when Greek dictator Metaxas rejected the ultimatum by Benito Mussolini to allow the armies of fascist Italy to invade Greece. The celebrations are normally marked by a large military parade in Thessaloniki and schoolchildren parades throughout the country. 

Saturday, 22 October 2011

Seeking the truth behind Dimitris Κotzaridis’ death

The massive demo that took place on October 20th was overshadowed by the death of the 53 years old construction worker and communist party unionist, Dimitris Kotzaridis. Dozens of people suffering injuries from clashes that broke out between antiauthoritarians and PAME (communist-backed union) members, received first aid from a volunteer medical group that addresses the immediate needs of protesters, in case the demo turns violent. Unconfirmed rumours of a man dying from head injuries during the riots, quickly spread out and caused confusion. Later on, although the death was verified but the causes remained unclear, there was an ongoing debate inside the parliament, over a fatal injury from clashes. Yet the reality was different…

During the protests, the man felt unwell and was taken aside from his comrades who asked for help by the police. A motorcycle ambulance rushed to the spot, to offer first aid and an ambulance arrived shortly before 17:00pm to bring Dimitris Kotzaridis to Evangelismos Hospital. 

A la recherche de la vérité concernant la mort de Dimitris Kotzaridis

Par @Krotkie

La grande manifestation du 20 octobre, a été assombrie par la mort du travailleur dans le domaine de la construction, Dimitris Kotzaridis. Pendant les conflits entre le service d’ordre de PAME (syndicat proche au Parti Communiste) et de groupes antiautoritaires, anarchistes et autres, de dizaines de blessés ont été transférés à la station médicale de la place. Dans la confusion, la (fausse) information qu’il y aurait eu un mort frappé par les groupes des manifestants a circulé. La confusion était tellement grande que, même quand le mort a été identifié, même au sein du Parlement circulait la rumeur qu’il y avait un mort à cause des émeutes entre les manifestants. La réalité était très différente…

Friday, 21 October 2011

Cuenta del segundo día de la huelga nacional de 48 horas

El segundo día de movilizaciones de la huelga general ha sido ensombrecido por la muerte, a causa de un ataque cardíaco, de un manifestante. Los participantes en la protesta de la plaza Syntagma, tan masiva y pacífica como la del 19 de octubre, han sido bruscamente interrumpidos durante la tarde por disturbios y los ataques de la policía. Se estima que hoy más de 100.000 ciudadanos se han juntado en dicha plaza.

Desde muy pronto durante la mañana, miles de miembros de PAME (ala sindical cercana al partido comunista), que habían lanzado un llamado para rodear el parlamento, se han encontrado en el monumento al soldado desconocido (frente al parlamento). La concentración de manifestantes fue muy densa y llenaba la plaza más pronto de lo que lo hizo ayer. Hasta mediodía la plaza estuvo totalmente llena. En ese momento los miembros de PAME estaban en la avenida Amalias (delante del parlamento), mientras que los manifestantes de GSEE/ADEDY, sindicatos de base, de la izquierda parlamentaria y extra parlamentaria llenaban las calles alrededor de la plaza.

Rapport sur le deuxième jour de la grève générale de 48 heures en Grèce

Le deuxième jour des mobilisations de la grève générale a été assombri par la mort d’attaque cardiaque d’un manifestant. La participation à la proteste de la place Syntagma, aussi massive et pacifique que le 19 octobre, a été brusquement interrompue au cours de l’après-midi, par des émeutes et l’attaque de la police. Il est estimé qu’aujourd’hui plus que 100.000 citoyens ont été rassemblés à la place.

Dès tôt le matin, de milliers de membres de PAME (syndicat proche au Parti Communiste), qui avait lancé un appel à encercler le Parlement, se sont retrouvés au monument du Soldat Inconnu (devant le Parlement). Le rassemblement des manifestants était très dense, en remplissant la place dès plus tôt qu’hier. Jusqu’à midi, la place était déjà pleine de bout à bout. A ce moment-là, les membres de PAME se trouvaient déjà sur l’Avenue Amalias (devant le Parlement), tandis que les manifestants de GSEE/ADEDY, des Syndicats primaires, de la gauche parlementaire et extra-parlementaire remplissaient les rues autour de la place.


Second day of the nationwide general strike in Greece 20 October 2011

The death of a demonstrator from cardiac arrest overshadowed the 2nd day of nationwide strikes that were as popular as yesterday 19th of October. It is estimated that more than 100,000 people gathered in Syntagma square, opposite the Greek parliament, to demonstrate peacefully although clashes broke out and police raid took place. 

Thousands of Communist-backed union protesters (PAME), who had vowed to encircle parliament, had gathered in Amalias avenue from early in the morning, in order to prevent politicians from accessing the building for the vote on the new austerity package. More protesters kept coming down to Syntagma square and the area was already packed by 12:00pm - earlier than yesterday. People from the two major trade union bodies GSEE & ADEDY, left wing groups and parties along with antiauthoritarians flooded the streets around the area.


Thursday, 20 October 2011

Cuenta del primer día de la huelga nacional de 48 horas

Redactado por @galaxyarchis, traducido por @aboubouka

Miércoles, el primer día de la huelga nacional de 48 horas,  más de 500.000 (con el cálculo moderado) de personas marcharon por las calles de Grecia. Especialmente para Atenas los números reportados por varias fuentes muestran una gran variación, que van de 70.000 a más de 300.000. En otras ciudades importantes de Grecia la participación fue: 50.000 en Salónica, 20.000 en Iraklion,10.000 en Patras y 5.000 en Ioannina.

Todos convergen en la conclusión que esta fue una de las protestas populares más poblados durante las últimas décadas. Desde temprano en la mañana era evidente que la movilización fue masiva, sobre todo en la plaza Síntagma, dado que tan pronto como las 10.00 de la mañana un grupo de 3.000 personas del sindicato de trabajadores PAME (del partido comunista) formaron una cadena de gente alrededor del Parlamento griego.

Rapport sur le premier jour de la grève générale de 48 heures en Grèce

Préparé par @galaxyarchis, traduit par @Krotkie

Aujourd’hui, premier jour de la grève générale de 48 heures, et avec de calculs modérés, plus que 500.000 personnes ont manifesté dans les rues de Grèce. Plus précisément, à Athènes, le chiffre varie selon les sources entre 70.000 et plus que 300.000. Dans les autres villes du pays : 50.000 à Thessalonique, 20.000 à Hérakleion, 10.000 à Patras et 5.000 à Giannena.

Tous se rejoignent à la conclusion qu’il s’agit d’une des mobilisations  populaires  plus massives des dernières décennies. Dès tôt le matin, nous pouvions constater que la mobilisation aurait été massive, et surtout à la place Syntagma, puisque à 10h00 déjà, 3000 personnes du syndicat PAME (proche Parti Communiste) formaient une chaine autour du Parlement.

First day of the nationwide general strike in Greece 19 October 2011

Prepared by @galaxyarchis, translated by @inflammatory_

Μore than half a million of people, could make a modest estimation of the crowd size that marched across the country, on the first day of the 48h nationwide strike. The numbers reported from various sources vary significantly from 70,000 to over 300,000. Evidence from other major cities of Greece: 50,000 in Thessaloniki, 20,000 in Heraklio, 10,000 in Patra and 5,000 in Ioannina.